De l’espoir même dans les endroits les plus sombres

Les femmes qui franchissent les portes du Centre Vanier pour les femmes ont généralement vécu de mauvais traitements considérables et, dans bien des cas, elles sont atteintes de troubles de santé mentale pour lesquels elles n’ont pas été traitées.

Ces femmes sont également des criminelles, beaucoup d’entre elles ayant commis de multiples crimes. L’initiative dont je m’occupe au Centre s’adresse particulièrement aux femmes qui sont en détention protégée, que ce soit pour leur propre bien ou pour celui d’autres détenues.

Un jour, une jeune femme du groupe a apporté une Bible Vers la liberté provenant de la SBC, que lui avait remise l’aumônier. Les pages portaient toutes sortes de commentaires et les marges étaient remplies de notes.

La jeune femme a expliqué qu’elle lisait constamment les Psaumes, en disant que cela l’apaisait et la calmait de son anxiété. Elle préparait cette Bible en vue de la donner à son père, qui n’était pas croyant.

Elle a découvert Jésus grâce à une initiative chrétienne, en prison. Il était évident que sa vie venait de changer. En sortant de prison, cette fois-ci, cette contrevenante récidiviste est allée faire du bénévolat au sein de la Fraternité des prisons du Canada pour apprendre à partir des Saintes Écritures, le message de la Bible étant en train de la transformer.

«Quand on se retrouve enfermé dans une prison à sécurité maximale, on ressent une impression de ténèbres et de perte de liberté. On peut cependant en même temps connaître la liberté que procure le message de la Bible, en voyant ce dernier toucher la vie de détenues.»

– Stacey Buchanan supervise les initiatives de la Fraternité des prisons du Canada, fait du bénévolat d’un bout à l’autre du pays et dirige une initiative au Centre Vanier pour les femmes, à Milton en Ontario.

«Ce qui en dit long sur les Bibles Vers la liberté, c’est de quoi elles ont l’air quand on nous les ramène: les pages ont les coins repliés; des versets sont soulignés ou surlignés; ces Bibles se sont fait lire et ont épaissi à cause de la sueur des nombreuses mains entre lesquelles elles sont passées. Nous les remettons à une personne, puis elles parcourent tout l’établissement, inspirant un détenu après l’autre, jusqu’à ce que nous les mettions au repos. Elles ont été lues et relues, au point d’en devenir toutes usées. C’est tout un privilège que de s’asseoir en compagnie de détenus qui ont cette Bible en main!»

– Un aumônier d’une grande prison provinciale de l’Ontario.

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