PÉROU: traduction et révision de la Bible en matsigenka
Beaucoup de Matsigenkas ne parlent pas l’espagnol, et le fait qu’ils n’aient pas les Saintes Écritures dans leur langue autochtone signifie que ces disciples de Jésus n’ont pas accès à la Parole de Dieu et ne peuvent pas en comprendre l’importance sans l’aide d’un traducteur ou d’une traductrice. Cette rareté des Bibles en matsigenka rend également les nouveaux croyants vulnérables à l’influence des religions animistes environnantes.
Il est crucial que les croyants matsigenkas aient accès au fondement complet de la vérité de Dieu, de façon à pouvoir rester fermes et pleinement confiants quant au pouvoir de transformation qu’offre l’amour de Jésus!
23K
Comptant une population totale de 23 000 personnes, les membres du peuple matsigenka habitent 34 communautés.
60%
60 pour 100 d’entre eux se disent chrétiens; 40 pour 100, animistes; beaucoup de ceux et celles qui se disent chrétiens acceptent cependant aussi des notions animistes.
9 ANS
La traduction de la Bible en matsigenka est une initiative d’une durée de neuf ans; elle aboutira à la première traduction complète de la Bible en une langue de la jungle péruvienne.
Traduction et révision de la Bible en matsigenka
- La société biblique collabore avec les églises matsigenkas pour produire la toute première traduction de l’Ancien Testament et une révision complète du Nouveau Testament.
- Cette traduction intégrale de la Parole de Dieu va permettre aux membres du peuple matsigenka d’acquérir l’habitude de lire la Bible en leur propre langue, ce qui va les transformer. Elle va également affermir l’identité culturelle de ces gens et préserver leur langue.
- De plus, cette initiative exerce un profond impact sur la vie familiale et communautaire des membres du peuple matsigenka en offrant des séminaires de formation où l’on enseigne aux disciples de Jésus à lire et à intégrer les vérités de l’évangile ainsi qu’à se laisser transformer par ces dernières.
«Je ne comprends pas l’espagnol, alors cette Bible est comme une lampe qui m’éclaire!»
~ Un élève de l’école du dimanche en matsigenka