Le 30 septembre 2021, alors que nous soulignons la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la SBC se souvient des enfants autochtones qui ont été soustraits à leur famille pour ne jamais y retourner, et elle rend hommage à ces personnes. Nous nous souvenons aussi des enfants et des familles qui ont survécu au régime des pensionnats autochtones.
Le récit de Phyllis Webstad nous a donné des larmes aux yeux. Elle n’avait que six ans, et c’était sa première journée au pensionnat : elle portait alors un chandail de couleur orange qu’on lui a enlevé. Sur le site Web Orange Shirt Day website, Phyllis raconte comment sa grand-mère, qui avait pourtant peu de moyens, lui avait acheté ce chandail à porter lors de la première journée d’école. Phyllis ne l’a jamais revu.
Ayant débuté en 2013, la Journée du chandail orange s’est depuis propagée à des écoles de l’ensemble du Canada.
Engagée envers la vérité, la SBC promet d’appuyer cette journée alors que notre pays entreprend une démarche de réconciliation. Nous y ajoutons notre voix pour faire en sorte qu’on n’oublie jamais le tragique récit des pensionnats autochtones.
En cette journée solennelle où nous fêtons la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous nous rappelons le travail qu’il reste à accomplir pour veiller à ce que justice soit faite et à ce qu’une réconciliation significative ait lieu.
À mesure que nous apprenons et mûrissons à partir de nos gestes, et alors que nous nous efforçons d’examiner des façons d’aider les survivants et leurs familles à guérir, les paroles du juge Murray Sinclair nous reviennent à l’esprit : « La réconciliation ne sera pas facile et elle va prendre du temps, mais pour qu’elle se produise, nous devons croire qu’elle devrait se produire… »
Nous le croyons.