Le parcours de l’Avent
Semaine 1: De l’espoir dans l’attente : toute la création attend.
« Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors, nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais partiellement, mais alors, je connaîtrai comme j’ai été connu. » (1 Corinthiens 13.12)
L’attente fait partie intégrante de mon processus de créativité. Sachant qu’il me faut des centaines d’heures pour peindre mes tableaux, j’ai dû acquérir la patience de croire qu’ils vont bien finir. Étant artiste-peintre à plein temps depuis près de 15 ans et ayant terminé de nombreuses œuvres, j’ai appris à faire confiance à mon processus. Même quand une peinture semble rudimentaire ou présenter des défauts, je poursuis patiemment en espérant que tout finisse par se régler.
J’aimerais qu’il en soit toujours aussi facile, dans ma vie, qu’il s’agisse d’attendre de me marier un jour ou d’acheter une maison durant la crise du logement actuelle. Mieux encore, d’attendre de faire face au Christ un jour et de voir tous mes doutes s’évanouir.
Le terme « Avent » vient du latin adventus, lequel signifie « arrivée ». Historiquement, la période de l’Avent de l’Église a constitué un moment de prière, de jeûne et de simplification de la vie, contrairement à la glorieuse lumière de la journée de Noël. Cela correspond à la saison de l’hiver, alors que les arbres perdent leur feuillage coloré et que le soleil se couche tôt, nous laissant au froid, dans une obscurité silencieuse. Nous avons cependant hâte au 22 décembre, alors que les journées commencent à rallonger et que le soleil revient.
Mes peintures présentent souvent une ménagerie de créatures sauvages. Jésus est arrivé dans ce monde placé délicatement dans une mangeoire, probablement entouré de bœufs et de moutons (Luc 2.7). Il a amorcé son œuvre publique dans le désert et en compagnie d’animaux du désert, peut-être de vipères et de vautours (Marc 1.13) ; comme dernier parcours, il est entré dans Jérusalem à dos d’âne (Matthieu 21.1-7).
Le thème de la création en attente de rédemption figure comme principale source d’inspiration, tout au long de mon œuvre (Romains 8.19-22). Je me demande si le troupeau qui est allé avec les bergers voir le Christ nouveau-né a ressenti un désir mêlé d’espoir en regardant le visage de ce bébé.
Avant l’arrivée du Christ, les Israélites avaient connu 400 ans de silence de la part de Dieu, ainsi qu’une persécution sans relâche aux mains de l’empire gréco-romain. Ils s’en tenaient cependant aux promesses de Dieu, attendant avec impatience le Messie.
Je trouve parfois difficile de ressentir de l’espoir en regardant le monde actuel, autour de moi. Les Saintes Écritures me rappellent cependant que Dieu s’est montré fidèle par le passé ainsi que dans ma propre vie. Je puise de l’espoir dans les paroles de l’apôtre Paul : « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors, nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais partiellement, mais alors, je connaîtrai comme j’ai été connu. » (1 Corinthiens 13.12)
Chacune de nos vies est comme une toile que Dieu est en train de peindre. Peut-être trouvons-nous que les choses sont en désordre et chaotiques en ce moment, un peu comme le séjour de Marie et de Joseph à Bethléem l’a été. La question à laquelle je nous invite à réfléchir consiste à savoir si nous avons confiance que Dieu puisse en faire un chef-d’œuvre… tout comme il l’a fait avec l’humble bébé né dans une mangeoire, puis qui a été crucifié et mis au tombeau, pour ensuite revenir à la vie en tant que Roi de la création.
Josh Tiessen
artiste et lauréat de renommée internationale
Prière :
Dieu créateur, en cette période des Fêtes, puis-je ne pas être insensible aux « gémissements de la création » chez les gens et dans les lieux qui m’entourent. Aide-moi à être un rayon de lumière dans les ténèbres. Cultive en moi le fruit spirituel de la patience dans la réalité du maintenant-mais-pas-encore du royaume de Dieu.
Réflexion :
Durant la saison hivernale, l’eau gèle, les arbres et les plantes dorment et la faune, comme dans le cas des ours noirs, hiberne. Réfléchissez à la façon dont vous pourriez faire de la place à la tranquillité et au repos durant l’Avent, vous en remettant patiemment au Christ même en pleine frénésie du magasinage des Fêtes, des décorations et des réceptions de Noël.
Prière :
Dieu créateur, en cette période des Fêtes, puis-je ne pas être insensible aux « gémissements de la création » chez les gens et dans les lieux qui m’entourent. Aide-moi à être un rayon de lumière dans les ténèbres. Cultive en moi le fruit spirituel de la patience dans la réalité du maintenant-mais-pas-encore du royaume de Dieu.
Réflexion :
Durant la saison hivernale, l’eau gèle, les arbres et les plantes dorment et la faune, comme dans le cas des ours noirs, hiberne. Réfléchissez à la façon dont vous pourriez faire de la place à la tranquillité et au repos durant l’Avent, vous en remettant patiemment au Christ même en pleine frénésie du magasinage des Fêtes, des décorations et des réceptions de Noël.