À l’autre bout du monde, au Myanmar, le révérend Thang Ngai Om, un traducteur, a versé des larmes en tenant la première version de la Bible en cho chin, sa langue.
Les années passées à franchir la grande distance séparant son domicile du bureau de traduction, et les grands risques courus à traverser des rivières sorties de leur lit durant la saison des pluies en avaient valu la peine, a-t-il dit les larmes aux yeux.
«J’ai vu la Bible de mon vivant: c’est l’héritage que je laisse aux prochaines générations», a-t-il ajouté.
Le lendemain du lancement officiel, un certain nombre de chrétiens parlant cho chin se sont rendus à pied jusqu’au sommet du mont Victoria, la plus haute montagne de l’état de Chin, en prenant avec eux des exemplaires de la Bible en cho chin pour les élever bien haut, en remerciement à Dieu.